Comment une femme victime de violence conjugale peut-elle se sentir? Pour chacune d’entre-elles les difficultés nommées peuvent ressembler à l'histoire d'une autre.

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La violence faite aux femmes est un sujet très tabou. Pourquoi le monde est devenu égocentrique? Combien de victimes reçoivent l’aide nécessaire, s’en sortent? Où sont les plans d’action? Le monde a oublié l’essentiel. On est tous des êtres humains, avec des sentiments, des valeurs, des qualités, des défauts. 

 

Il y a beaucoup trop de femmes qui vivent dans la violence. Une femme dans une relation de violence conjugale est vraiment mal prise. Elle a perdu son amour pour elle. C’est difficile pour une victime de vivre des gestes qui atteignent son intégrité et de pouvoir reprendre le contrôle sur sa personne.

 

Notre système outille très peu les femmes quant à leurs droits envers leurs enfants. Malgré de nombreux organismes, elles ne pensent pas à porter plainte par peur des réactions de leur agresseur et de leur famille. C’est toujours la victime qui doit partir. Et la DPJ qui s’en mêle, les pointe du doigt devant un juge. Et les avocats qui leur demandent pourquoi elles sont restées avec un homme violent? Les femmes n’osent pas dire qu’elles étaient brisées par la peur et les menaces et qu’elles ne se sont pas révoltées pour les enfants. Pour la DPJ, la violence conjugale, c’est comme si ça n’existait pas. C’est un conflit familial, un contexte social malsain.

 

Un agresseur détruit une personne qu’il est censé AIMER. Il ressent le besoin de contrôler, de se sentir fort, de blesser sexuellement. Il croit que sa femme lui appartient et il la manipule pour obtenir ce qu’il désire. Il peut ainsi tout lui enlever, surtout sa confiance.

 

À toutes les victimes qui vivent avec une grande souffrance, vous n’êtes pas seules, gardons espoir. Que justice soit rendue.